A ma drogue douce...
Plagiant une chanson de Mash & 12mé sur l'album "Parmi tant d'autres", ce titre, assez évocateur, ne fait aucunement allusion à une substance illicite (contrairement à 12mé) mais tout simplement à la musique.
Néanmoins, le fossé entre drogue et musique n'est peut être pas si évident que ça me concernant.
Dopé aux sons, je m'aventure à retranscrire mes goûts et mes envies musicalement parlant...
Wait & see!




Watcha Clan : Diaspora Hi-Fi (A Mediterranean Caravan)


Chronique publiée sur le webzine "The French Touch".


Déjà auteur de 2 albums studio et d'un live, Watcha Clan revient avec ce nouvel opus intitulé "Diaspora Hi-Fi (A Mediterranean Caravan)". A peine le temps de se poser dans des locaux d'enregistrement, les Watcha Clan sont déjà retournés à leur passe temps favori : la scène. En véritables obsédés des prestations lives, ces globe-trotters du son dévorent avec un réel plaisir les concerts et festivals avec comme maxime, en ligne de mire, "Libres, nomades et engagés".

Cette sensation et envie de liberté se ressentent instantanément à l'écoute de cet album. En guise d'ouverture, "Les hommes libres" samplant la voix du naturaliste et savant Théodore Monod ("Pour les ministères, pour les bureaux, un homme libre c'est inacceptable...") est un véritable plaidoyer et hymne electro pour le respect de toutes sortes de gens du voyage en quête d'espace et de liberté. Entre samples, véritable assemblage de diverses influences musicales - hip-hop, reggae, ska, musiques traditionnelles du Maghreb - et rythmes jungle, la chanteuse Sister Ka s'insinue dans ce melting pot musical et dévoile son envie de liberté en différentes langues (français, arabe, hébreu, anglais), marquant un peu plus cet esprit sans frontières.

A l'image des chansons "Balkan qoulou", "I mean diaspora","Oued el chouli", il est assez difficile de se fixer sur un morceau en particulier tant l'album ressemble à un bloc. Non pas un bloc inaudible, bien au contraire. Mais plus comme un ensemble indissociable (dans lequel chaque membre du groupe et invités sont les stèles) où chaque piste semble être une clé permettant, un petit peu plus à chaque fois, d'accéder, du moins de s'en approcher, à un sentiment réel de liberté.

Bref, face à cette ethnie de la mélodie percutante, il est impossible de rester inerte, inimaginable de ne pas avoir envie de goûter à toutes ces saveurs musicales... Et quoiqu'en aboient les chiens de Théodore Monod, la caravane méditerranéenne n'en finit pas de passer.

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